Ah si comme moi vous aviez connu
Le hoquet de joie grise qui cabriole
Et fait grelot à son rire menu...
Ma joue qui frise et le cœur qui cajole…
Ah si comme moi vous aviez perçu
Ses yeux talés de craintes sans issue
Où la supplique cerne un sourd éclat…
L’iris se brise et mon cœur est tanné…
Vous auriez aimé le museau de la
Petite cochonne des Hautes-Pyrénées.
Ah si comme moi vous aviez reçu
Sa pleine confidence de mots heureux
Quand le besoin de dire aux lèvres sue…
Mon ouïe s’enivre et le cœur qui s’émeut…
Ah si comme moi vous aviez pâti
Du taciturne accueil en chuchotis
De querelle noire quand le mot rare est glas…
Le verbe est gauche et mon cœur piétiné…
Vous auriez aimé le babil de la
Petite cochonne des Hautes-Pyrénées.
Ah si comme moi vous aviez senti
Comme elle se donne entre cuisses d’homme,
Comme à satisfaire elle s’assujettit…
Ma bite s’enfle et le cœur métronome…
Ah si comme moi vous aviez brandi
Un chibre exultant sous les appétits
Folexorbitants qu’en l’anus elle a…
Le désir qui fuse et mon cœur fané…
Vous auriez aimé les chaleurs de la
Petite cochonne des Hautes-Pyrénées.
Messieurs, comme moi, eussiez-vous eu la
Joie de la baiser, vous l’auriez aimée !
La connaissez-vous ? Connaissez-vous la
Petite cochonne des Hautes-Pyrénées ?
dimanche 14 juin 2009
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Et moi, et moi, et moi!
- atabeur
- Paris, Ile-de-France, France
- Aède érotomane, mélancolique et blagueur.