mardi 2 décembre 2008

CHAIRS AMEUTEES

Les balcons éclairés résolvaient leur bien-être
En larmes de métal au monde qui va naître.
Les heures de la nuit aux peurs sourdes-amères,
Tissées de bleus frissons, ne songeaient plus qu'à taire

Les cris hypothétiques des victimes sacrées
Que les macérations au corps infligées créent
Quand le massacre vain met sa frigidité
De flamme lacérée dans des chairs ameutées.

La ville au visiteur exhibait ses misères :
Scrofules gueux, plaies arrogantes, et pleutres glaires,
Pour y dissimuler la jouissance des crimes
Qu'en abois gutturaux le plaisir mat exprime.

Là des corps perpétraient leurs noirs attouchements
De tendresse et de vice sur d'autres corps amants
Dont l'ombre rutilante, au cri d'acier des tôles,
Dans le givre qui vrille, voilait la pure épaule.

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Et moi, et moi, et moi!

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Paris, Ile-de-France, France
Aède érotomane, mélancolique et blagueur.

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