mardi 2 décembre 2008

VIVE L'HUMIDE ET LE POILU! *

Vive l’humide et le poilu !
Le nègre s’est assis sur la plus haute branche d’un pommier.
La force de son ventre, le besoin d’absolu.
Albatros monacal aux orgues de basalte, le besoin d’absolu.
Servante infatuée qui convoites si bas la force de son ventre,
Et folle carmélite à ton lingot aride,
La force de son ventre et besoin d’absolu.


Vive l’humide et le poilu !
Le nègre s’est assis et mes paumes roulant la pâtisserie des fesses
Par le ventre où frise une barbe.
Le moteur tourne en idée fixe.Raison raison et patatras.
En chemin vers le Pacifixe,
Les iris et les digitales.Quand donc sera le pays des phénix
Par le ventre où frise la barbe ?
Ah plus d’un hospodar a élu mon phalzar
Entre deux draps d’eau torrentielle !

Vive l’humide et le poilu !
Le sperme de Saint-Louis chaque jour coule à flots
Dans les poils du Matto-Grosse.
En buvant le vin des tonneaux,
Le nègre s’est assis dans les paillasses de Bourgogne
Et de Basse-Bretagne.
Il est bien vieux mais qu’il est beau !
Mon dieu qu’il est beau, l’homme blessé par son membre !
J’en ai plein l’œuf de commenter l’ovaire
Un sexe sous les eaux !
Vive l’humide et le poilu !

* Ce texte est un centon composé à partir de membres de vers empruntés à quelques poètes contemporains dont j’ai, hélas, perdu la trace.

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Et moi, et moi, et moi!

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Paris, Ile-de-France, France
Aède érotomane, mélancolique et blagueur.

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